La troisième édition de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) a débuté officiellement le mercredi 15 novembre à Lomé, la capitale togolaise, sous les auspices du chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé. Réunissant près de 1 000 leaders et acteurs de premier plan du secteur financier continental, cet événement marque le coup d’envoi de deux jours d’échanges de haut niveau, de discussions, de réseautage et de signatures de partenariats, tous axés sur la réinvention de l’industrie financière africaine.
Les travaux, structurés en conférences, ateliers et tables rondes, sont particulièrement orientés autour du thème stimulant « Construire une industrie financière africaine de classe mondiale : une opportunité à 1 500 milliards de dollars ».
Le vice-président de la Société financière internationale (SFI), Sergio Pimenta, présent à Lomé pour le sommet, a souligné l’importance d’une créativité accrue et d’une collaboration plus étroite dans la mobilisation des ressources pour la réalisation des projets.
Ramatoulaye Goudiaby, Directrice de l’AFIS, a encouragé à tirer parti de la situation plutôt que d’attendre que l’orage passe, soulignant que l’Afrique représente la nouvelle frontière des opportunités.
Le Président Faure Gnassingbé, partageant cette vision ambitieuse, a déclaré que le dynamisme économique en Afrique de l’Ouest suscite de l’optimisme, et que l’ensemble de l’Afrique subsaharienne s’engage sur la voie de la reprise.
Il a également abordé la ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine) comme un élément clé pour ancrer cette reprise dans la durée.
Cependant, Faure Gnassingbé a souligné la disparité de traitement sur la scène internationale et un « deux poids deux mesures » dans la perception des risques sur le continent. Il a appelé à un sursaut continental, affirmant que l’Afrique ne peut reprendre le contrôle de son récit qu’à travers une action concertée, plaidant pour que le continent regagne collectivement la maîtrise de son narratif.