Dans un communiqué publié cette semaine relatif à la circulation des billets dans l’espace UMOA, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) indique que les lettres A, B, C, S, D, H, K, et T qui figurent sur les billets de son émission sont destinées à d’autres fins que celles d’authentification.
A cet égard, rapelle le document, les billets portant n’importe laquelle des lettres susvisées ont cours légal et pouvoir libératoire dans chaque Etat membre de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), c’est-à-dire au Bénin, au Burkina, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo.
« En conséquence, la Banque Centrale réaffirme qu’en vertu des textes en vigueur, ces billets, une fois authentifiés, doivent être obligatoirement acceptés comme moyens de paiement dans les transactions entre les agents économiques, notamment par les vendeurs de biens et services », précise le communiqué.
« Par ailleurs, la BCEAO rappelle que les modalités d’authentification, par le grand public, des billets de son émission figurent sur son site internet sous le lien « Caractéristiques des billets BCEAO ». Tout refus d’acceptation d’un billet ou d’une pièce ayant cours légal et pouvoir libératoire dans un Etat membre de l’UEMOA constitue une infraction sanctionnée par les textes en vigueur », conclut l’institut d’émission.