Un marché de l’électricité ouvert et compétitif pour la région de la CEDEAO est possible grâce à la mobilisation des ressources de la régulation du marché de l’électricité, aux apports et aux contributions des États membres de la CEDEAO et à la participation active des investisseurs privés et des agences de développement intervenant comme acteurs techniques et financiers.
C’est en tout cas ce qu’a relevé, lundi 30 janvier, le président de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la CEDEAO (ARREC), Kokou Laurent Tossou, lors de l’atelier annuel de planification 2023 sur le programme régional « Promotion d’un marché de l’électricité respectueux du climat dans la région de la CEDEAO » (PROCEM II) organisé à Ouidah au Bénin.
L’ingénieur a appelé les acteurs clés du secteur de l’électricité en Afrique de l’Ouest à apporter leur soutien pour assurer un environnement énergétique propice au développement. Il a également réitéré l’engagement de l’ARREC dans le développement du marché régional de l’électricité et sa disponibilité à collaborer sur « des propositions constructives dans l’intérêt supérieur des peuples de la région de la CEDEAO ».
Kokou Laurent Tossou a aussi rappelé les actions en cours pour parvenir à un marché régional de l’électricité durable etefficace dans la région de la CEDEAO.
Notons que la Promotion d’un marché de l’électricité respectueux du climat dans la région de la CEDEAO (ProCEM II), commandée par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et placée sous l’autorité de la commission de la CEDEAO couvre les 15 États membres de la CEDEAO et se terminera en 2024. Elle vise à assurer une meilleure intégration du marché de l’électricité, y compris la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Selon les premiers responsables de l’ARREC, ce marché commun de l’électricité permettrait une plus grande utilisation transfrontalière des énergies renouvelables tout en améliorant encore la qualité de l’approvisionnement énergétique. Il réduirait également, d’après ceux-ci, les coûts et les risques d’investissement.