La cour d’appel de Paris se prononcera le 28 février prochain sur les requêtes en nullité déposées par Vincent Bolloré, mis en examen pour corruption dans l’enquête sur l’attribution de la gestion du port de Lomé (Togo). L’information a été donnée cette semaine par l’AFP.
L’instance avait été saisie, en 2021, par l’homme d’affaires français pour contester sa mise en examen dans l’enquête pour corruption dans l’attribution de la concession d’un terminal au port de Lomé.
Mis en examen depuis 2018 dans le cadre de cette affaire, Vincent Bolloré et Gilles Alix, le directeur général du groupe Bolloré, ainsi que Jean-Philippe Dorent, directeur international de l’agence Havas, filiale de Bolloré, avaient reconnu les faits qui leur sont reprochés en 2021.
Ils avaient déjà essayé d’éviter un long procès devant le tribunal correctionnel en négociant avec le Parquet national financier une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) qui prévoyait une amende de 375.000 euros. Mais le tribunal avait refusé d’homologuer ces CRPC, estimant qu’il était “nécessaire” qu’ils comparaissent en correctionnelle.
En rapel, le groupe Bolloré vient de céder ses activités logistiques en Afrique et au Togo à l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC).