Le Togo a obtenu 25% d’actions supplémentaires dans la gouvernance des activités de manutention portuaire au Port autonome de Lomé, a annoncé le gouvernement réuni en conseil des ministres ce mercredi 1er mars. Une acquisition obtenue grâce à un nouvel accord signé avec la société Togo Terminal, filiale du groupe français Bolloré.
En effet, l’Etat togolais a accordé en 2001 une concession à la société Togo Terminal (filiale du Groupe Bolloré et anciennement dénommée SE2M) afin de lui confier une partie importante des activités de manutention portuaire. Quelques années après la mise en œuvre de cette concession et face aux défis liés à la poursuite du développement de cette infrastructure majeure, des différends sont nés, en particulier sur l’exclusivité des droits accordés au partenaire privé, explique le gouvernement.
Suite à la saisine d’un tribunal arbitral par Togo terminal, les deux parties, après 4 années de procédure, ont opté pour un règlement transactionnel du différend. Ce règlement, renseigne l’excutif, a abouti à un accord qui consacre le renforcement du positionnement du Togo dans le partenariat.
« Ainsi, les droits économiques tirés de la convention par le Togo sont revalorisés et notre pays acquiert 25% d’actions supplémentaires, qui portent la participation détenue par les pouvoirs publics à 30%, en y ajoutant les 5% précédemment détenus par le Port autonome de Lomé (PAL) », informent les autorités.
Elles annoncent, par ailleurs, que l’Etat a renforcé sa participation dans la gouvernance en nommant deux (2) administrateurs supplémentaires au conseil d’administration de la société.
Pour Faure Gnassingbé et son équipe, cet accord ouvre la voie à de nouveaux investissements et à l’accueil d’autres partenaires dans le développement du PAL.