L’activité économique nationale, au terme du premier semestre 2024, devrait s’inscrire en hausse avec une croissance prévue à 6,6% contre 6,4% en 2023, en phase avec le dynamisme attendu dans tous les secteurs de l’économie. C’est ce que relève le gouvernement dans le communiqué ayant sanctionné une réunion du conseil des ministres tenue le 16 décembre 2024.
Selon la même source, les prévisions budgétaires initiales de l’exercice 2024 ont été revues, au regard des défis liés au resserrement des conditions de financement. D’où l’examen et l’adoption d’un projet de loi de finances rectificative, exercice 2024, projeté à 2.250,6 milliards de francs CFA en charges et en ressources contre 2.179,2 milliards de francs CFA dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 3,3%, correspondant à 71,4 milliards de francs CFA.
« A travers ce projet de loi de finances rectificative, le gouvernement entend poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles et des politiques de développement en lien avec la Feuille de Route 2025, tout en renforçant les moyens de lutte contre le terrorisme », déclare l’exécutif.
Le vendredi 13, c’est le ministre de l’Economie et des Finances, Georges Barcola, qui avait annoncé que le taux de croissance économique attendu de l’année 2024 est de 6,3%, en diminution de 30 points de base par rapport à la prévision initiale. Motif, a-t-il, les indicateurs de conjoncture économique ont indiqué, après neuf mois d’activité, une consolidation moins soutenue qu’attendue de l’activité dans les secteurs secondaire et tertiaire, contrairement au secteur primaire qui a affiché une plus forte résilience face aux effets négatifs des aléas climatiques.