Le ministère de l’Économie et des Finances a lancé, jeudi 9 février 2023, à Lomé, le projet Bonne Gouvernance Financière (GFG).
Financé à hauteur de 9,5 millions d’euros par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) pour une période de trois ans, ce projet vise à soutenir les efforts du gouvernement en matière de recherche constante de l’efficacité dans la gestion des finances publiques.
« Afin de maintenir ce rythme d’amélioration continue, le gouvernement avec l’appui de ses partenaires a, une fois encore, réalisé une nouvelle évaluation PEFA en 2022 et le rapport est en cours de finalisation. A cet égard, le projet Bonne Gouvernance Financière (GFG) d’un montant de 9,5 millions d’euros, financé par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) pour une période de trois ans, vient à point nommé pour soutenir le gouvernement dans cette recherche continue de l’efficacité dans la gestion des finances publiques », a rappelé le Secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances AKAYA Tchassow Kpobie.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative du G20 « Compact with Africa », le Togo a conclu un nouveau partenariat avec l’Allemagne en juin 2021. Ce partenariat cible trois (03) domaines de coopération stratégique à savoir : l’amélioration du climat des affaires ; le renforcement de performance agro-industrielle et de ses chaînes de valeur ; et la promotion de la bonne gouvernance et du développement des territoires.
« Afin de concrétiser le troisième axe relatif à la promotion de la bonne gouvernance, le projet dénommé « Bonne gouvernance financière (Good Financial Governance)-GFG » a été formulé avec pour objectif global d’améliorer la gestion des finances publiques », a déclaré M. AKAYA.
Notons que cet appui cible domaines à savoir : l’appui au processus de pilotage des réformes des finances publiques avec le ministère de l’Économie et des Finances ; le renforcement des capacités de l’Unité de politique fiscale et de l’Office togolais des recettes (OTR) afin d’améliorer la mobilisation des recettes propres de l’Etat et gérer les risques dans le système fiscal ; et le renforcement des organes de contrôle des finances publiques afin d’améliorer davantage la lutte contre la corruption et la transparence dans la gestion des ressources publiques.