L’édition 2022 des Rencontres Pays RHMag a été clôturée le 2 décembre 2022 par Myriam DOSSOU-d’ALMEIDA, ministre du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes. « Vous ne disposez que de 24 heures pour commencer par mettre en pratique les recommandations » a-t-elle dit aux participants, allusion faite aux recommandations issues des travaux qui ont duré 48 heures à Lomé.
Organisée pour la première fois au Togo, cette rencontre axée sur les Ressources Humaines s’est clôturée sur une note positive, selon Ange Tra Bi, le directeur de publication de RHMAG et promoteur de l’évènement. Pour lui, les objectifs assignés pour permettre à chaque acteur des secteurs public et privé d’identifier les solutions les plus appropriées aux contraintes qui sont respectivement les leurs, ont été atteints.
« La question de la gouvernance est essentielle. Et ce n’est pas qu’avec les jeunes entreprises. Dès lors que la gouvernance n’est pas maîtrisée, elle n’est pas efficace et les acteurs qui animent justement cette gouvernance ne sont pas équipés pour apporter le nécessaire pour dérouler des processus de prise de décision », déplore la ministre.
L’évènement, qui portait sur le thème « Formation, travail hybride, nouvelles technologies, quel est l’avenir du monde du travail ? », avait pour mission de répondre à plusieurs enjeux dont l’adaptation formation emploi, l’enseignement technique, la formation professionnelle et l’employabilité de la jeunesse, entre autres.
Les recommandations au cours des panels
A l’endroit des DHR, il a été demandé, lors des panels, de commencer par se concentrer sur la façon d’obtenir des résultats souhaités en sélectionnant et en hiérarchisant leurs objectifs. Ceux-ci constituent les bases pour mesurer le succès des initiatives et définir les ambitions futures.
Les DRH doivent également concevoir l’expérience souhaitée par les clients RH en réfléchissant au moment critique qui compte tout au long du cycle de vie des talents déterminant, comment elles veulent que les employés interagissent les uns avec les autres et avec les processus RH en s’alignant sur l’expérience souhaitée sur chaque segment. Ceci pour créer un outil adapté à l’usage des organisations qui doivent comprendre comment naviguer sur le marché complexe des technologies et le choix de solutions de l’écosystème du capital humain de la sous-région.
Par ailleurs, les parties prenantes se sont engagées à renforcer les commissions existantes traitant des questions d’employabilité, de travail, de bien-être et de responsabilité sociale des entreprises.
Les promoteurs estiment qu’il faut s’engager dans la formation continue, notamment sur les enjeux technologiques, et devenir un véritable ambassadeur de la digitalisation des RH au service de la fonction et de la performance business.
Au niveau des autorités publiques, les bailleurs de fonds et des experts, les recommandations ont porté sur la mise en place et l’opérationnalisation des dispositifs de la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) pour les entreprises et ainsi les outils pour relever les enjeux de compétences actuelles et futures. Egalement, il leur a été demandé de s’engager à la réalisation d’études afin de disposer de données très précises de l’évolution des métiers par secteur, compétences de demain en fonction des tendances technologiques.