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Togo : un Salon pour faire connaître l’existence des métiers de l’information documentaire 

La première édition du Salon de l’information documentaire du Togo (SIDT) a été officiellement lancée ce jeudi 28 Septembre à Lomé. Une initiative qui vise, entre autres, à faire connaître l’existence des métiers de l’information documentaire à la population togolaise, à montrer et à promouvoir ces métiers.

Il s’agira également, au cours de cet évènement de 48 heures qui a lieu au Cetef, d’apprendre les bons gestes à la population et de créer un rapport entre les entreprises, associations et les professionnels. «

« C’est une occasion pour nous, en tant que professionnels, de nous valoriser et aussi d’impacter la communauté. Car un peu méconnus au sein du grand public et avec l’hésitation de certains directeurs de pouvoir recruter les archivistes, bibliothécaires et documentalistes, nous avons voulu, à travers cette première édition, amener plus la population à comprendre les enjeux d’un bon archivage et d’une bonne gestion de documents », a déclaré Djakpo Emefa, la directrice générale du cabinet Top Archivage et promotrice du SIDT.

Le Salon porte sur le thème « L’importance de la gestion professionnelle de l’information documentaire au Togo ». Un thème retenu «  pas parce que nous critiquons le travail actuel qui se fait dans les services, mais pour apporter une touche professionnelle, car nos différents métiers comportent des principes et des normes », précise-t-elle.

Un secteur et des métiers

« Les sciences de l’information documentaire, quand on en parle, on parle de l’archivistique, de la bibliothéconomie et de la documentation. Et de ces sciences découlent les métiers de l’archiviste, du bibliothécaire et du documentariste. Ces trois métiers ont tous en commun une mission qui est de collecter, traiter, conserver l’information que vous produisez dans vos entreprises », a souligné la promotrice du Salon. Qui n’a pas manqué de remercier les efforts du gouvernement pour, entre autres, « les efforts pour la création d’une banques de données dans le pays ».

Pour sa part, a relevé Kpatcha Atipate, directeur de la Bibliothèque et des Archives nationales, le patrimoine documentaire et archivistique témoigne de la vie sociale. « Si les documents d’archives écrits ou imprimés, oraux, sonores, électroniques ou numériques sont les témoins d’événements ou de transactions passées, ils demeurent un instrument bien vivant de la société d’aujourd’hui », a-t-il indiqué.

Répondre « à une nécessité »

Et d’ajouter : « s’il y a urgence à protéger le patrimoine né hier, c’est aujourd’hui qu’il faut prendre les mesures pour conserver ce qui constituera le patrimoine de demain. Aujourd’hui, qu’il s’agisse de documents anciens, publiés sur papier, films ou d’autres supports analogiques, numérisés ou non numériques, le point commun face à une communication souhaitée pérenne demeure la bonne conservation ».

Par ailleurs, a-t-il souligné, la conservation ne doit pas répondre à un effet de mode, mais à une nécessité.

Ce salon prévoit des panels et communications visant à aideront les participants à mieux comprendre ces métiers et aussi à comprendre le rôle des professionnels et surtout leur valorisation à l’ère du moment.

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