Le groupe de la Banque mondiale, dans le cadre de son plan d’action sur le changement climatique pour 2021-2025, a annoncé dans un communiqué en date du 7 septembre 2022, la mobilisation de 31,7 milliards de dollars, soit plus de 20 milliards de F CFA, au cours de l’exercice 2022 (1er juillet 2021-30 juin 2022).
Il s’agit d’un nouveau financement record avec une augmentation de 19 % par rapport au montant déjà historique de 26,6 milliards de dollars atteint au cours de l’exercice précédent. Selon la Banque, ce financement a servi, selon d’aider au pays pour définir et mettre en exécution des plans de développement visant l’amélioration du changement climatique. Les 31,7 milliards de dollars représentent 36 % du total des financements du Groupe de la Banque mondiale. Cette proportion dépasse l’objectif fixé dans le Plan d’action sur le changement climatique du Groupe pour 2021-2025, qui prévoit de consacrer en moyenne 35 % des financements de l’institution à l’action climatique.
« Au cours de notre dernier exercice budgétaire, qui s’est achevé en juin 2022, nous avons apporté un montant record de 31,7 milliards de dollars pour aider les pays à définir et mettre en œuvre, dans le cadre de leurs plans de développement, des projets liés au climat hautement prioritaires », a déclaré David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.
Au cours de l’exercice 2022, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (IDA) ont fourni 26,2 milliards de dollars, soit 82,65% des financements climatiques au cours de l’exercice 2022. IFC, la branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, a débloqué un montant sans précédent de 4,4 milliards de dollars, soit 13,88% en financements climatiques. La MIGA, l’institution du Groupe spécialisée dans le rehaussement du crédit et l’assurance contre les risques politiques, a alloué 3,47% du financement de l’action climatique, soit 1,1 milliard de dollars.
« Nous continuerons à fournir des solutions pour mettre en commun les financements de la communauté mondiale en faveur de projets à fort impact et déployables à grande échelle, qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre, améliorent la résilience et permettent au secteur privé de se mobiliser » souligne David Malpass. Notons que le Groupe de la Banque mondiale a récemment lancé la réalisation de plusieurs rapports nationaux sur le climat et le développement.